title: "Tutoriel git
introduction | installation | dépôt local | dépôt distant | branches | forks
"
output:
toc: true
L'élément de base d'un projet git est le dépôt. Il s'agit simplement d'un dossier classique que l'on demande à git de versionner.
Allez dans le dossier à versionner puis lancez la commande git init
.
Git créé alors un dossier .git
pour y stocker ses metadonnées. Si vous ne
voulez plus versionner votre dossier, il suffit de supprimer ce dossier. Le
reste du temps, ne touchez pas à ce dossier si vous n'êtes pas absolument
sûr(e) de ce que vous faites.
La commande git status
affiche l'état courant du dépôt : nouveaux fichiers,
fichiers modifiés, fichiers supprimés. Cette commande est très sûre; elle ne
peut rien casser. N'hésitez donc pas à la lancer pour voir où vous en êtes.
Il faut indiquer explicitement les fichiers que git doit journaliser.
Par exemple, imaginons qu'on ouvre un nouveau fichier rapport_01.tex
dans
notre projet.
On y écrit du code latex.
Et on affiche l'état du dépôt.
Git nous indique que le fichier rapport_01.tex
existe bien dans le dossier
(ainsi qu'un fichier de sauvegarde), mais qu'il ne fait pas partie du dépôt.
Pour ajouter un fichier au dépôt, il faut utiliser la commande git add
.
Ceci indique que git doit prendre en compte le fichier lors des prochains
commits (journalisation), ce qu'on peut vérifier avec un git status
.
Après avoir ajouté, modifié ou supprimé des fichiers, on peut valider les
modifications, c'est-à-dire sauvegarder un état du projet (commit). Encore une
fois, seuls les fichiers qui ont été ajoutés au projet (avec git add
) sont
pris en compte.
La commande à lancer pour valider toutes les modifications est git commit -a
.
Git lance alors l'éditeur de texte pour le message de commit. Le message est pré-rempli avec des informations concernant le commit. Ces informations vous permettent de vérifier que le commit correspond bien à ce que vous voulez mais ne feront pas partie du message final.
Écrivez un message expliquant rapidement les modifications que vous êtes en train de valider puis enregistrez et quittez.
Git créé alors le nouveau commit, qui valide ici le fichier rapport_01.tex
.
Vous pouvez le vérifier avec un git status
.
Git est très pratique pour gérer des fichiers textes que l'on modifie régulièrement. En revanche, il n'est pas adapté pour gérer des fichiers dans un format non-textuel (images, données compressées, documents word...). Si on ajoute un tel fichier dans le dépôt alors à chaque modification, git stockera une nouvelle copie complète (au lieu de stocker uniquement les lignes qui ont changé), ce qui est inefficace.
D'autre part, il est inutile de versionner les fichiers autogénérés (créés automatiquement lors de la compilation du code). Par exemple, si on compile le code latex de notre projet :
des fichiers intermédiaires sont créés et apparaissent lors des git status
:
Pour les ignorer, il suffit d'ajouter un fichier .gitignore
et d'y indiquer
les fichiers à ignorer.
Ainsi, il n'apparaissent plus lors des git status
.
Il est de pratique courante d'ajouter le .gitignore
au dépôt, ainsi qu'un
fichier README.md
qui servira de page d'accueil (au format
markdown).
La commande git mv
permet de renommer un fichier versionné. Il ne faut pas
utiliser la commande système (mv
) car dans ce cas git ne saura pas qu'il faut
renommer le fichier (il pensera que le fichier manque et essaiera de le
recréer).
De même, la commande git rm
permet de supprimer un fichier versionné.
Faisons d'abord une modification "commitée" puis une autre non commitée.
La commande git log
permet d'afficher l'historique des commits.
On peut également le voir avec un client graphique graphique comme gitg
.
Le "unstaged" correspond aux modifications courantes non commitées.
Pour représenter l'historique d'un dépôt, on utilise souvent un graphe où les noeuds représentent les commits. On ajoute également l'étiquette "master", qui indique le dernier commit principal, et l'étiquette "HEAD", qui indique l'état courant du dépôt.
Ainsi, un git commit
créé un commit à partir de l'état pointé par HEAD
et fait pointer master (et HEAD) sur ce nouveau commit.
La commande git checkout -- .
supprime les modifications courantes. Le dépôt revient
alors dans l'état du dernier commit (master).
La commande git checkout 7b3...
permet de revenir au commit "7b3...". On passe
ainsi dans un mode "détaché" (HEAD ne pointe plus sur un commit terminal).
Au lieu d'utiliser le numéro de commit, on peut également utiliser les
étiquettes. Par exemple, git checkout master
pour aller au dernier commit
principal ou git checkout HEAD~1
pour aller au commit précédent le commit
courant.
La commande git tag
permet de nommer des commits pour, par exemple, fixer une
version ou pouvoir revenir plus facilement sur un commit particulier.
La commande git reset 073...
revient au commit "073..." et annule tous les
commits suivant (jusqu'à l'ancien master). Les modifications correspondants à
ces commits sont conservées dans l'état courant (non commité).
Autre possibilité : la commande git reset --hard 073...
revient au commit
"073..." et annule tous les commits suivant en supprimant les modifications
correspondantes.
Résumé des commandes git précédentes :
---|---|
git init
| initialise le dossier courant (nouveau dépôt git) |
git status
| TODO |
git add
| |
git commit -a
| |
git mv
| |
git rm
| |
git log
| |
git checkout -- .
| |
git checkout <commit/etiquette>
| |
git tag
| |
git reset
| |
git reset --hard
| |
Quelques conseils de méthode de travail :
TODO
Dernière mise à jour : 2016-03-05